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Au son des Baka
3 mars 2012

« Mo o jukòe »* à tous et toutes Premiers aperçus

« Mo o jukòe »* à tous et toutes
Premiers aperçus de l’Est du Cameroun, premières entrevues avec ces populations forestières, formées par de nombreux groupes ethniques différents.
Partant de Lomié, nous prenons la piste en terre rouge et poussiéreuse pour nous enfoncer peu à peu dans les forêts. Le long de la piste, des arbres gigantesques, des plantes qui en Europe se retrouvent en pots pour faire usage de plantes d’ornement, puis des petites cahuttes en terre battue…
Peu sont les voitures qui passent sur ces pistes. Il y a bien les Pick up des ONG environnantes, et les quelques taxi brousse, quelques motos… mais ils sont bien peu. Ici, les requins de la piste sont les grumiers, qui, malgré leur poids, naviguent à toute allure sur une route qu’ils font leur. Alors, mieux vaut-il les voir arriver… Leur bruit de moteur et la fumée qu’ils produisent permettent tout de même d’anticiper leur déboulement.
Ainsi sont formés les villages des forêts de l’est camerounais, quelques maisons en terre battue le long de la route, un espace creusé dans la forêt environnante… où l’on dñecouvre de ci de là des édifices plus ou moins en état… certains villages possèdent des petites boutiques présentant les produits basiques, d’autres ont une école, un centre de santé, des fois même qui fonctionnent.

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Les villages Baka ne se différencient pas à première vue des autres communautés… seules des fois les « mongulu », ces cabanes typiques Baka faites de rameaux et de feuilles de marantacées, nous indiquent l’ethnie de ce village.

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Mais peu à peu, le regard s’habitue, et on commence à voir les repères physionomiques (car ils existent) qui nous permettent de faire la différence… Plus petits, trapus, le regard plus souriant… et quelques autres traits que j’ai encore du mal à définir.
Processus de découverte, d’acclimatation.
La première phase de cette étude se veut être une approche progressive. Des rencontres avec les gens, avec différentes communautés pour présenter le but et les implications de notre recherche. Puis, discuter, laisser les doutes s’exprimer, pour établir (ou non) un travail de collaboration avec ces communautés.
La barrière de la langue ne facilite pas les choses. Cette position est délicate, elle nécessite d’apprendre à patienter, à tranquilliser ses propres envies et impulsions à communiquer avec la parole, pour tenter de transmettre ce que l’on ressent avec d’autres moyens…

* bonjour

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